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Finance

Etudes Asset Manager : quelles formations pour devenir professionnel de la gestion d’actifs ?

Aucune certification unique n’ouvre l’accès automatique aux métiers de la gestion d’actifs en France. Certaines écoles de commerce réputées refusent pourtant chaque année des profils dotés d’excellents résultats académiques, faute d’expérience pratique jugée suffisante par les grandes sociétés de gestion. À l’inverse, des diplômés d’universités moins cotées parviennent à s’imposer grâce à des parcours atypiques ou des spécialisations techniques pointues.

L’évolution rapide des marchés impose une adaptation constante des compétences, forçant les aspirants à multiplier stages, certifications et réseaux professionnels pour espérer décrocher un premier poste.

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Le métier d’asset manager : rôle, missions et enjeux au quotidien

Trancher dans l’incertitude, jongler avec les chiffres, et faire rimer rigueur avec flair : tel est le quotidien d’un asset manager. Derrière ce titre, un gestionnaire d’actifs orchestre les investissements de clients exigeants, familles fortunées, entreprises, institutionnels, en leur bâtissant des stratégies sur mesure. Son terrain de jeu ? Aussi bien les marchés financiers, avec leur lot d’actions, d’obligations et produits dérivés, que l’immobilier, en pleine expansion dans les métropoles françaises.

Les responsabilités confiées à un asset manager recouvrent une palette de missions concrètes, dont voici les piliers :

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  • Analyse financière pointue pour sélectionner les placements les plus pertinents
  • Gestion des risques : identifier, mesurer et limiter les menaces dans un environnement volatil
  • Reporting régulier, garant d’une transparence totale auprès des clients et des autorités
  • Veille continue sur la réglementation, l’innovation et les mouvements clés du marché financier

Au centre de tout : la performance, scrutée sans relâche, mais aussi la confiance, bien plus qu’un mot d’ordre. Ce métier exige une expertise solide, doublée d’un véritable sens du contact. Chaque décision pèse sur le patrimoine confié. Les pressions varient au gré du contexte économique, des nouvelles règles du jeu, et de la capacité à dénicher ce que d’autres ignorent.

Quelles formations privilégier pour accéder à la gestion d’actifs ?

Entrer dans la gestion d’actifs n’a rien d’un parcours improvisé. Les recruteurs recherchent des profils formés sur le terrain de la finance, porteurs d’un master en finance reconnu, délivré par universités, écoles de commerce ou IEP. Ce diplôme rassemble l’essentiel : mathématiques financières, analyse du risque, gestion de portefeuille. Il pose les bases qu’attendent les plus grands acteurs du secteur.

La réputation de l’établissement pèse dans la balance. Les programmes phares de Paris-Dauphine, ESCP, EM Lyon restent plébiscités, tout comme ceux intégrant la dimension immobilière. Les doubles cursus, économie, droit, puis spécialisation en finance de marché, ajoutent une corde à l’arc des candidats. Les formations dispensées en anglais, en collaboration avec des institutions étrangères, séduisent les groupes à envergure internationale.

Le diplôme, pourtant, ne fait pas tout. Les sociétés de gestion examinent de près les expériences concrètes : alternance, stages longs, certifications comme le CFA. La gestion d’actifs réclame une compréhension fine des marchés, de la curiosité, de la lucidité, et une capacité à résister à la pression. Ici, l’improvisation n’a pas sa place.

Évolutions de carrière, salaires et perspectives dans le secteur

Le secteur de la gestion d’actifs évolue à vive allure. Un asset manager fait souvent ses premiers pas comme analyste ou assistant, dans une société de gestion ou un groupe bancaire. Les responsabilités ne tardent pas à s’étendre : gestion de portefeuilles, relation directe avec les clients institutionnels, conception de stratégies d’investissement.

Le parcours varie selon la structure. Les grands groupes, Blackrock, Axa Investment Managers, privilégient la spécialisation : chaque expert se concentre sur une classe d’actifs ou une approche quantitative. Dans des équipes plus restreintes, la polyvalence s’impose : le professionnel touche à la gestion, au développement commercial et à l’analyse financière, parfois dans la même journée.

Côté rémunération, les écarts sont réels. À Paris, un asset manager junior perçoit entre 40 000 et 55 000 euros bruts par an. L’expérience fait grimper la note : passé le cap des cinq à dix ans, la fourchette s’élargit à 70 000, 120 000 euros, avec des bonus qui peuvent s’avérer conséquents selon les performances. À Lyon ou dans les filiales internationales, la compétition tire les salaires vers le haut.

Les frontières s’effacent pour les plus ambitieux : Londres, Luxembourg, Genève ouvrent la porte à ceux qui maîtrisent la finance internationale et les outils de marché comme Bloomberg. L’asset management peut mener à des fonctions de direction, de conseil ou à l’expertise pour les plus aguerris.

Se lancer dans l’asset management : conseils pour bien s’orienter

Se diriger vers la gestion d’actifs implique de miser sur la méthode et de garder l’œil ouvert. La réussite repose sur la curiosité, la rigueur, mais aussi l’esprit d’équipe. Voici les parcours à cibler en priorité pour maximiser ses chances :

  • Masters en finance, écoles de commerce, magistères universitaires spécialisés en analyse financière ou gestion de portefeuille

À Paris, Lyon, dans certains IEP ou écoles d’ingénieurs, les doubles diplômes ouvrent des passerelles précieuses vers le secteur. Les stages longs sont de véritables tremplins, que ce soit en banque, dans une société de gestion ou auprès de spécialistes de l’immobilier. Privilégiez les missions impliquant l’analyse des risques, la modélisation financière ou la gestion de portefeuilles : ces expériences forgent les profils recherchés.

Le réseau compte, et plus qu’on ne le croit. Fréquentez les événements organisés par la Caisse ou la Dcf, multipliez les rencontres, trouvez un mentor. Maîtriser les outils comme Bloomberg, suivre l’actualité des marchés, questionner les modèles en place : voilà ce qui distingue les candidats qui marquent des points.

Gardez un œil critique sur l’évolution du management et de l’immobilier. Enjeux ESG, digitalisation, nouvelles réglementations : la profession se réinvente sans cesse. Savoir capter les signaux émergents et anticiper les mutations, c’est se donner toutes les chances de réussir, en France comme à l’international.

La gestion d’actifs n’attend pas les profils formatés : elle récompense ceux qui savent lire entre les lignes, prendre des décisions éclairées et envisager le marché comme un terrain d’opportunités à conquérir.

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